mardi 18 mars 2008

Kool Shen et JoeyStarr : je t'aime moi non plus

Le duo le plus mythique du rap français a annoncé sa reformation.

Sur le plateau du grand journal de Canal Plus jeudi 13 mars 2008, les deux badboys de la scène française se sont redis oui.

Sûrement pas pour la vie, mais au moins pour une lune de miel de trois jours au Palais Omnisport de Bercy les 17, 18 et 19 septembre 2008.

Pas de nouvelle progéniture en vue : il n'y aura pas d'album, bien que Joey Starr ne perde pas espoir de convaincre son partenaire, en rappelant que Kool Shen avait annoncé à la fin 2007 arrêter définitivement le rap...sous-entendu, il ne faut jurer de rien.

Pour ceux qui n'étaient pas devant leur poste, vous avez loupé une interprétation live de "Seine Saint Denis Style" qui dégageait autant d'énergie qu'à l'époque de leur dernière tournée. Comme si le temps s'était suspendu depuis 1998.

Loin des contes de fées, on n'est pas dupe des antagonismes existants dans ce duo. Personne n'essaie de s'en cacher pour autant. Joey Starr lâche une vanne à destination de Kool Shen qui répond "tu vois c'est pour ça que je voulais pas revenir". Ils ironisent ensemble en voyant leur première interview, pendant laquelle quand l'un répond, l'autre lève les yeux au ciel en ayant l'air saoûlé.

Après 10 années de pause, le couple n'a pas changé mais assume ses contradictions.
Qu'ils continuent de s'encanailler parce que nous, on adore!

samedi 8 mars 2008

L'hypnose Beirut

Vous êtes en train de faire quelque chose d’important?

Prenez garde en écoutant l’extrait que je vous propose: coupez le feu si vous cuisinez, terminez votre conversation si vous êtes au téléphone, vous allez être hypnotisé par la voix enivrante du chanteur de Beirut, groupe de folk largement inspiré de musique d’Europe de l’est.

Avec son look de dandy, le timbre atypique de sa voix, et son ukulele en bandouillère, on donne immédiatement à Jack Condon, meneur du groupe, l’étiquette british. Et bien non, ce Monsieur est bel et bien américain, et a grandi à Santa Fe.

Alors comment passe-t-on de la capitale du Nouveau Mexique à la création d’un orchestre gitan ?

Voici l’info complémentaire. A 16 ans, et après avoir enregistré un premier disque de musique électronique expérimentale, notre surdoué a arrêté le lycée et s’en est allé visiter le vieux continent. Les conditions et raisons de ce départ précipité n’ont pas encore été révélées au grand public, j’espère pouvoir vous donner l’explication prochainement… C’est au cours de ses périples qu’il va rencontrer et échanger musicalement avec le Boban Markovic Orchestra et Goran Bregovic.

Viendront ensuite l’enregistrement de deux albums aux colorations balkaniques Gulag Orkestar et Lon Gisland, suivis de The Flying Club Cup à la fin 2007.

Je crois que vous en savez suffisamment pour écouter avec toute l’attention qu’il se doit le titre Elephant Gun premier single du groupe et premier clip onirique signé Alma Har’el.

Ah une dernière chose… le lascar est à peine âgé de 22 ans. Y a des trucs qui énervent, hein ????