jeudi 23 avril 2009

TOOTS & THE MAYTALS AU ROCKSTORE

A ne pas manquer : Toots & The Maytals au Rockstore à Montpellier le 6 mai prochain.

Frédérick "Toots" Hibbert, natif de jamaique, est l'un des père fondateurs du reggae aux côtés de Bob Marley ou Peter Tosh. A titre d'anecdote, le titre "Do the reggay" a été le premier dans l'histoire de la musique à utiliser le terme reggae. Mais ce n'est pas pour cela qu'il a laissé une forte empreinte dans le paysage musical. Sa particularité est d'avoir mélangé le ska au gospel puis à la soul. Sa voix puissante lui vaudra le qualificatif d'Otis Redding jamaïcain.

Après avoir composé le titre "Bam Bam", traitant de la dure condition des Noirs, qui lui valu une récompense jamaïcaine en 1966, il a fait l'objet de représailles et a été emprisonné 18 mois pour possession de marijuana. Cet événement lui a inspiré l'un de ses titres phares "54-46 was my number", qui relate son séjour en prison.

Après la séparation du groupe en 1981, Toots connaît une traversée du désert qui a pris fin avec la sortie en 1998 de l'album "Ska Father" comportant de nouvelles compositions. Puis, utilisant le nom du groupe, malgré l'absence de ses anciens partenaires, il reprend la scène.

A 60 ans passés, il se révèle un excellent showman, débordant d'énergie et parvenant à exploiter au mieux sa voix. A voir le 6 mai au Rockstore.

Voici une playlist des morceaux emblématiques du groupe, c'est que du bon!

mercredi 15 avril 2009

LA NOUVELLE STAR A JETER A LA POUBELLE

Je le confesse, je regarde la Nouvelle Star depuis quelques années et j’ai été rarement déçue jusqu’à présent. Mise à part deux ou trois candidats, la cuvée 2009 s’avère être de la piquette sans nom !! Le second « prime » a eu lieu hier soir au théatre de Baltard. Pitoyable.

Déjà je bloque sur Soan, le métalleux gothique de base, qui se maquille les cernes et se donne un look crado fait exprès (ou pas). Depuis le début il a choisi des morceaux sensibles : « Le vent me portera » de Noir Désir la semaine dernière, et « Ma Petite Entreprise » du regretté Bashung hier soir. Qui lui valent 4 bleus (la note positive). Soit. Je dois reconnaître que malgré un oubli des paroles il a parfaitement posé sa voix et portait un costume plutôt classe.

Ensuite nous avons la petite Mélissa, 18 ans, les glandes lacrymales surdéveloppées, une très jolie voix mais qui a fondu en larme à cause d’un rouge pour trois bleus. C’était attachant au début mais là ça devient un peu ridicule qu’elle pleure tout le temps.

La préférée du jury, qui lui avait fait une standing ovation la semaine dernière, c’est Camélia Jordana. On ne fera pas de commentaire sur son prénom à coucher dehors. Sa voix nasillarde qui avait réinventé le « Quelqu’un m’a dit » de Carla Bruni, m’a tout simplement irritée sur Blondie.

Yoann c’est le candidat qui s’est fait traiter d’ETC, alias erreur totale de casting, en direct devant des millions de téléspectateurs par André Manoukian. C’était cadeau. Il s’en est repris une couche hier, avec en prime l’élimination du public, qui l’avait sauvé la semaine dernière.

Deux belles plantades ont été réalisées par Leila sur l’immense « My baby just cares for me » de Nina Simone et Damien qui a oublié les paroles de «L’Autre Finistère » des Innocents.

J’ai gardé le meilleur pour la fin. Larry a envoyé sur « You Give me Something » de James Morrisson avec un final magique dans les sur-aigus. Même s’il avait l’air un peu coincé sur son tabouret en raison d’une foulure de la cheville, il nous a fait voyager. Et j’ai bien rigolé quand ils ont passé la vidéo de sa chute pendant les répétitions du « prime ». Lui rigolait moins.

Il faut donner une médaille à Dalé qui a sauvé l’honneur avec une très belle interprétation de « You are so Beautiful » de Joe Cooker.

Grâce à lui je regarderai peut-être l’émission la semaine prochaine.

vendredi 10 avril 2009

LES ESPOIRS DE CORONTHIE SORTENT UN ALBUM EN FRANCE

Le groupe originaire de Guinée sort en France son troisième album Tinkhinyi et a entamé en mars une tournée européenne. Enregistré à Bamako dans le mythique studio Bogolan, ce disque conserve le son traditionnel qui a fait son succès.


C’est plein d’espoir qu’un groupe de chanteurs et musiciens du quartier de Coronthie à Conakry s’est formé il y a une dizaine d’année, en mélangeant les instruments et le registre traditionnels de Guinée (balafon, djembé, kora…), avec une touche de modernité. Leur premier album Patriote sorti en 2002, a été salué par le Djembé d’or du meilleur album traditionnel et celui du meilleur groupe (cérémonie guinéenne récompensant la musique africaine). Les mêmes prix ont été attribués en 2004 à leur second album Dounya igiri. Un maxi de 6 titres intitulé Wokhoyi sorti en 2005 a atteint le record des ventes qui se sont élevées à 120.000.

Tout Conakry résonne depuis plusieurs années au son des Espoirs, qui sont un véritable phénomène dans la capitale. Ils ont rencontré le public français à l’occasion d’une série de concerts durant l’été 2007. L’expérience s’est poursuivie par l’enregistrement de leur dernier album dans le studio Bogolan au Mali (Ali Farka Touré, Rokia Traoré, Amadou et Mariam…). Sorti en Guinée en avril 2008 il a été sacré meilleur album de l’année et vient d’être édité en France par le distributeur lyonnais Wountanara. A l’exception des arrangements signés du français Antoine Amigues, membre du groupe, les Espoirs sont auto-produits depuis l’origine.

La formation de douze musiciens et chanteurs a débuté sa tournée, et sera notamment visible le 5 juin à l’Hermitage à Paris, le 31 juillet au Fest’Afrika de Tartas dans les Landes (40), et le 16 août au Mondial Folk de Plozévet en Bretagne (29).

Toutes les dates de la tournée européenne ici :
http://www.lesespoirs.com/
Pour écouter les Espoirs de Coronthie :
http://www.myspace.com/espoirscoronthie

vendredi 15 août 2008

jeudi 24 juillet 2008

Lenny Kravitz, Arènes de Nîmes, 9 juillet 2008

Les arènes étaient pleines à craquer pour accueillir la superstar dont la dernière venue en France remontait à 2005.

Le public nimois a dû patienter trois heures avant de découvrir l'interprétation live du huitième album studio de Lenny Kravitz "It Is Time For a Love Revolution".

La nigérianne Asa a assuré une première partie à la hauteur des attentes du public qui lui a assuré un accueil chaleureux.

Puis l'entrée en scène de Lenny a été grandisose, avec le titre rock "Bring It On", extrait de son dernier album.

Celui-ci n'a pas été mis spécialement à l'honneur, avec seulement "Dancing 'Til Dawn", "Love, Love, Love" et l'incontournable "I'll Be Waiting", le multi-instrumentiste s'emparant du piano pour l'occasion.

Un tour d'horizon de ses différents albums a été proposé pour cette deuxième et dernière escale française du "Love Revolution Tour".

Dès le deuxième morceau, ont été joués "Always On The Run" suivi de "Fields Of Joy" et "It ain't Over Till it's Over", tirés de son deuxième album sorti en 1991.

Plus surprenant, l'interprétation de titres du tout premier album sorti en 1989, peu connu du grand public : "Be" et "Let Love Rule".

Tous les spectateurs se sont levés pour "American Woman" et "Fly Away", deux grands succès commerciaux à leur sortie.

L'artiste a réservé une belle surprise, au cours du dernier rappel, en commençant à interpréter le titre de son dernier album "Love Revolution", puis en poursuivant sur "Are You Gonna Go My Way", qui avait rapporté à Lenny un "MTV Video Music Award" en 1993.

L'artiste n'a pas failli à sa réputation de séducteur en lançant à la foule des "Je t'aime bisous bisous", en parlant de la lune, qui était pourtant absente du ciel nimois ce soir là...ou encore en gardant ses lunettes noires sur scène.

Malgré son attitude de rock star faisant un show à l'américaine, on a pu reconnaître le talent, bien sûr, mais aussi le don de sa personne.

Sa performance a duré plus de deux heures, il a fait le tour des arènes au milieu de la foule, et pendant quelques minutes il a dévoilé ses yeux, alors.... que demander de plus???


Une tournée exclusivement française est annoncée en 2009. Vous trouverez les dates ici : http://www.lennykravitzonline.fr

mardi 8 juillet 2008

Manu Chao, Pont du Gard, 2 juillet 2008

Sept ans après sa dernière tournée internationale, le grand Manu a repris la route et fait escale dans le merveilleux site du Pont du Gard pour un concert auquel j'ai eu la chance d'assister.

Accompagné d'excellents musiciens, Manu Chao ne se contente pas d'interpréter ses compositions mais propose des arrangements inédits. On retrouve un mélange de ska, rock festif, reggae dub et musique espagnole traditionnelle, grâce au talent du guitariste Madjid Fahem.

La prestation a duré près de trois heures, et a couvert l'ensemble du répertoire de l'artiste y compris deux titres de la Mano Negra pendant le premier rappel. Le groupe a joué des morceaux de rumba dont Me llaman Calle (On m'appelle la rue), titre phare du dernier album de Manu Chao La Radiolina. Ce morceau dédié aux prostituées de la "Calle del desengaño" de Madrid a été composé pour le film espagnol Princesas. A cette occasion l'artiste a déploré le fait que la Police voulait tuer la rumba de Barcelone, musique jouée dans la rue.

Après deux heures de concert, le chanteur a demandé aux spectateurs de patienter trois minutes pour accorder ses guitares avant d'interpréter quelques titres de l'album Sibérie m'était contée sorti en 2004 avec la collaboration du dessinateur Jacek Wozniak. Le public a été au rendez vous pour accueillir ces chansons-contines en langue française. L'une d'elle parle de la France qui va mal, l'artiste de rajouter "la France de Sarkozy". Manu a endossé son rôle de militant universel en invectivant également le Président des Etats-Unis.

Son unique préoccupation semble être d'échanger avec le public. Malgré une notoriété internationale, des millions d'albums vendus et des concerts à guichés fermés, l'ex membre de la Mano Negra est loin de s'afficher en star. A titre d'anecdote, il a empêché les agents de sécurité de repousser un fan monté sur scène. Il soigne ses adieux par un morceau dont les paroles signifient qu'il reviendra toujours. Il fait durer le spectacle au maximum en nous gratifiant de trois rappels. Une fois le concert terminé, il reste sur scène pour nous saluer et plaquer son micro contre son coeur en cadence.

Que dire de plus sinon qu'un concert de Manu Chao ne ressemble à aucun autre. C'est une expérience à part entière qui vaut le coup d'être vécue.

Un aperçu de l'ambiance avec l'entrée en scène du groupe:




Le morceau Me llaman Calle tiré de La Radiolina:

lundi 23 juin 2008

Les NEG'MARRONS sont de retour

Après cinq ans d'absence, le nouvel album de Jacky et Ben J, "Les liens sacrés", sera dans les bacs le 30 juin prochain.

Voici le clip du premier single extrait du disque, un duo avec la grande Césaria Evoria pour évoquer l'île du Cap Vert :



A noter dans ce nouvel opus un duo avec Admiral T, toujours autant d'énergie dans la musique et de conscience dans les paroles.

En attendant le 30 juin, l'intégralité du disque est en écoute sur le site officiel du groupe: